2022 Une année dantesque en compétition, objectif 2023

2022 aura été notre année en terme de résultats en compétition avec à la fois le titre de vainqueur au général du DCE (Defi Carna Est) mais aussi trois podiums sur l’année sur des manches bien différentes.

Objectivement impossible de réitérer cela mais en 2023, nous viserons déjà quelques résultats honorables genre top 15 au général ce serait déjà pas mal. Après, le facteur réussite et dynamique joue aussi. Le soufflé est souvent retombé pour les équipes gagnantes des années précédentes, la pêche n’est pas une science exacte et la concurrence est performante. Le DCE 2023 s’annonce déjà comme un grand cru avec 5 manches, 7 jours de pêches (2 manches sur 2 jours) et 6 lieux différents puisqu’une des manches calculées sur 2 jours se fera sur 2 biefs différents de la Saône, inédit. Encore merci aux organisateurs du DCE mais plus largement à tout le monde associatif / bénévoles / sponsors permettant ce type de manifestations ici ou là.

Voici les dates et lieux pour 2023 concernant le DCE

La fin d’année a été marquée par plus de difficultés à réparer la panne moteur thermique du bateau que ce que je n’imaginais, c’est à priori chose faite, à confirmer dans le temps. Certes, ce n’est pas le plus beau bateau, il n’est pas aussi pratique ni avec autant de rangements qu’espéré, mais je le garde pour le moment car il y a probablement un côté affectif. Ce n’est que mon second bateau affecté 100% pêche, le premier ayant fini coupé en deux lors d’un accident ou une AUDI lancée à pleine allure était rentrée dans la remorque. C’est un peu mon bateau porte-bonheur mais la technologie aura probablement raison dans le temps afin de passer sur mieux, je reconnais que c’est parfois un peu limitant en terme de praticité.

En tous les cas, nous avons été privés du bateau durant presque 2 mois sur cette fin d’année. J’ai bien squatté ici ou là le bateau de copains. Néanmoins, cela rend moins autonome à tout égard même si le partage fait partie intégrante de la passion.

J’ai ressorti une ancienne coquille de noix que j’utilisais il y a près de 15 ans, soigneusement conservée, mais pour la sortir, c’est plus exigeant comme conditions. En effet, il faut avoir la disponibilité (ça c’est comme d’hab), pas ou presque pas de vent car sans moteur, c’est à la rame que cela se joue et là ben ce n’est pas tous les jours … Cela aura quand même permis plusieurs sorties sur le Grand Large avec quelques poissons sympas mais pas toujours de photos sur les plus beaux (impossible de se mettre debout dans la coquille de noix, tu te penches tu es à raz l’eau, bref, tu libères vite le poisson sans fioriture le plus souvent). Pas de moteur, pas d’échosondeur, 2 cannes maxi, une boite à leurre minimaliste … pas de panne possible, à l’ancienne !

Il m'est arrivé d'aller tenter ma chance du bord ou sous la pluie juste pour une petite heure.

Mon principal objectif de fin d’année était à la base de progresser sur le sandre. Je n’ai pas pu le faire autant que prévu, mais sur décembre, je me suis un peu rattrapé avec quelques sorties.

Bastien dans tout cela est moins présent, il ne pense qu’à pêcher la truite à la mouche dès le mois de mars prochain. C'est parfois avec mon père retraité que je serai sorti. Néanmoins, Bastien nous aura quand même accompagné sur Vouglans mais le résultat du jour n’aura pas été dantesque.

J’espère me rattraper sur des cessions « Sandre » sur 2023, ce poisson si particulier. Nous sommes encore loin de performer régulièrement sur cette espèce, mais c’est tellement plaisant aussi de se casser le nez, ça force à réfléchir encore et toujours !

Il y a quand même quelques réussites, récompensant tout à la fois des heures de patience et d’abnégation, et la prise de risque non négligeable de se prendre un coup de massue dans le dos par sa femme au retour… tant il est vrai que tout prétexte est bon pour justifier une sortie, en plus pour ne jamais rien ramener / No Kill ! Au fur et à mesure des années, je me suis aperçu que tous les temps et toutes les conditions d’eau étaient finalement propices à assouvir cette passion, il y a toujours des endroits qui restent pêchables et avec les ouvertures ou fermetures décalées, on peut même pêcher 12 mois sur 12 !  

A tous les pêcheurs et autres lecteurs, un bon début d’année 2023, en espérant que les cormorans / harles, sécheresses ou trop grosses crues, pollutions ou braconnages, décisions politiques, nous laissent un peu de quoi assouvir notre loisir dans la durée.